quelqu’un m’a demandé qui était le meilleur poète contemporain en France.
J’ai répondu sans hésitation Georges Brassens »
Gabriel Garcia Marquez (1981)
En effet qui ne connaît pas Brassens ?
Tout le monde a fredonné un jour l’une de ses chansons : Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics, Auprès de mon arbre et bien d’autres.
L’homme est installé dans la mémoire collective avec l’image parfois consensuelle
du père tranquille que l’on chante en famille au coin du feu.
Mais il est temps de redécouvrir que derrière la figure fleurant bon la France d’antan, se cache un individu rare, fin connaisseur des grandes figures de la poésie française, et aussi un formidable musicien pétri du swing et amoureux de Charles Trenet ; un libertaire qui choisira une voie individuelle plutôt que les combats collectifs, s’opposant à la guerre, à la morale bien-pensante ou à l’arbitraire de la justice et de la police ; une force tranquille, inébranlable dans le tourbillon du succès, qui n’a jamais suivi que sa petite musique intérieure.
Qui était Brassens ? Fin connaisseur de la poésie française sophistiquée, anarchiste, fumeur de pipe, Georges Brassens est un monument de la Chanson Française. Cette exposition créée en 2011 à Paris, est visible au musée de Madona en version itinérante. Le parcours de l’exposition itinérante se décline en 12 panneaux et une interface multimédia présentant la carrière de Georges Brassens de son enfance à Sète ; à son éveil à la littérature et à la poésie, à l’impasse Florimont, et au succès en France et dans le monde.
En quelques années, Georges Brassens est passé du soufre aux paillettes pour devenir un véritable monument de la chanson française. Il reçoit le grand Prix de la Poésie en 1967, intègre le Larousse mais refuse d’entrer à l’Académie française ! Il devient le père spirituel d’une nouvelle génération d’artistes qu’il soutient, notamment grâce à ses premières parties. Au remariage de Jeanne en 1966, il finit par quitter l’impasse pour vivre dans un pavillon bourgeois du quinzième arrondissement. Brassens ne cesse d’écrire et de composer jusqu’à sa disparition en octobre 1981. Disparition qu’il organise méthodiquement en prenant soin de laisser ses dernières chansons dans un carnet présenté dans l’exposition à côté de sa dernière guitare.
Film de Georges Brassens Cinq colonnes à la une - 07/10/1966 - 17min08s
C’est sous un nouvel aspect que nous est présenté Georges Brassens. En compagnie de son ami Jean-Pierre Chabrol, il projette, pour nous, des films d’amateurs où l’on retrouve ses parents à Sète. C’est pour nous également, qu’il parle de son enfance, de son métier, de ses amis.
producteur ou co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française
réalisateur : L’Hote, Jean
participant : Brassens, Georges ; Chabrol, Jean Pierre
Brassens à Bobino - 15/10/1969 - 01h17min42s
Retransmission du spectacle de Georges BRASSENS, en public, à Bobino, précédé d’un orchestre puis accompagné par Pierre NICOLAS à la contrebasse.- L’orchestre interprète une version instrumentale de "Les copains d’abord" ;- Georges BRASSENS interprète : "La rose, la bouteille et la poignée de main", "Rien à jeter", "Mysoginie à part", "La non demande en mariage", "Oncle Archibald", "La religieuse", "Bécassine", "Le bulletin de santé", "Sale petit bonhomme", "Le grand chêne", "Les quat’z’arts", "Le blason", "Les amours d’antan", "L’ancêtre", "Supplique pour être enterré sur une plage de Sète", "Bonhomme", "La fessée".
Producteur ou co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française
auteur de la chanson originale : Brassens, Georges
interprète : Brassens, Georges ; Nicolas, Pierre
Brassens en direct de sa loge de bobino parle de son métier, et chante"cupidon s’en fout".
Production Antenne 2
Cupidon s’en fout interprétées par Georges Brassens :
Les paroles similaires
Pour changer en amour notre amourette
Il s’en serait pas fallu de beaucoup
Mais, ce jour-là, Vénus était distraite
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Des jours où il joue les mouches du coche
Où elles sont émoussées dans le bout
Les flèches courtoises qu’il nous décoche
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Se consacrant à d’autres imbéciles
Il n’eu pas l’heur de s’occuper de nous
Avec son arc et tous ses ustensiles
Il est des jours où Cupidon s’en fout
On a tenté sans lui d’ouvrir la fête
Sur l’herbe tendre, on s’est roulés, mais vous
Avez perdu la vertu, pas la tête
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Si vous m’avez donné toute licence
Le coeur, hélas, n’était pas dans le coup
Le feu sacré brillait par son absence
Il est des jours où Cupidon s’en fout
On effeuilla vingt fois la marguerite
Elle tomba vingt fois sur "pas du tout"
Et notre pauvre idylle a fait faillite
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Quand vous irez au bois conter fleurette
Jeunes galants, le ciel soit avec vous
Je n’eus pas cette chance et le regrette
Il est des jours où Cupidon s’en fout
Paroles et Musique : Georges Brassens 1976 © Editions musicales 57
Georges Brassens Les copains d’abord
Les Copains D’abord :
Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr’ peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la litterature
N’en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d’abord
C’étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d’abord
C’étaient pas des anges non plus
L’Évangile, ils l’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors
Tout’s voil’s dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d’abord
Au moindre coup de Trafalgar
C’est l’amitié qui prenait l’quart
C’est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu’leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d’abord
Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait a bord
C’est qu’il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qu’ait tenu le coup
Qui n’ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord
Georges Brassens - La Prière - Nana Mouskouri - Christos Genate - Noël 1972
Avec le Groupe Les Athéniens
(avec sur générique de fin, "Christos Genate" )
Par le petit garçon qui meurt près de sa mère
Tandis que des enfants s’amusent au parterre
Et par l’oiseau blessé qui ne sait pas comment
Son aile tout à coup s’ensanglante et descend
Par la soif et la faim et le délire ardent
Je vous salue, Marie.
Par les gosses battus, par l’ivrogne qui rentre
Par l’âne qui reçoit des coups de pied au ventre
Et par l’humiliation de l’innocent châtié
Par la vierge vendue qu’on a déshabillée
Par le fils dont la mère a été insultée
Je vous salue, Marie.
Par la vieille qui, trébuchant sous trop de poids
S’écrie : " Mon Dieu ! " par le malheureux dont les bras
Ne purent s’appuyer sur une amour humaine
Comme la Croix du Fils sur Simon de Cyrène
Par le cheval tombé sous le chariot qu’il traîne
Je vous salue, Marie.
Par les quatre horizons qui crucifient le monde
Par tous ceux dont la chair se déchire ou succombe
Par ceux qui sont sans pieds , par ceux qui sont sans mains
Par le malade que l’on opère et qui geint
Et par le juste mis au rang des assassins
Je vous salue, Marie.
Par la mère apprenant que son fils est guéri
Par l’oiseau rappelant l’oiseau tombé du nid
Par l’herbe qui a soif et recueille l’ondée
Par le baiser perdu par l’amour redonné
Et par le mendiant retrouvant sa monnaie
Je vous salue, Marie
Par maz zēns, kurš miris blakus viņas māti
Kamēr bērni rotaļājas bedrē
Un ievainotie putns, kurš nezina, kā
Spārnu pēkšņi asiņaina un leju
Ko slāpes un izsalkumu un delīriju dedzīgu
Esi sveicināta, Marija.
Bērniem uzvarēts ar piedzēries, kas nāk
Donkey izpaužas izmests kuņģī
Un nevainīgs pazemojums sodīti
Pārdod Virgin mēs izģērbās
Dēls, kura māte bija aizvainoti
Esi sveicināta, Marija.
Veca sieviete, klupšanas zem pārāk daudz svara
Izsaucas : "Mans Dievs," žēl, kura ieroči
Nevar paļauties uz cilvēka mīlestību
Kā krusta Dēla Sīmanis no Kirēnas
Zirgs samazinājās zem kravas aiz tā
Esi sveicināta, Marija.
Četri redzesloku krustā pasauli
Ar visiem tiem, kuru mīkstums ir saplēsts vai pakļaujas
Tiem bez pēdām, lai tiem bez rokām
Ar pacientu, mēs darbojamies un whining
Un tikai nodot rindās slepkavām
Esi sveicināta, Marija.
Māte uzzināja, ka viņas dēls ir izārstēta
Putns, atgādinot par kritušo putna ligzdu
Ar slāpst zāli un savāc lietus
Kissing zaudēto mīlestību atjaunot
Un ubags atrast savu valūtu
Esi sveicināta, Marija
Christos genate
P. Papatheodorou
Kalin imera archondes
Kiani kianine orismosas
Christou tin thia genissi
Na po na po starchondiko sas
Kalin imera archondes
Kiani kianine orismosas
Christou tin thia genissi
Na po na po starchondiko sas
Christos genate simeron
En Vien Vithleem tin poli
I ourania galonde
Cheri cheri ifissis oli
En to spileo tiktete
En fa en fatni ton alogon
O vassilefs ton ouranon
Ke pi ke pi itis ton olon
Plithos aggelon psaloussi
To do to doxa en ipsi stis
Ke tou ton axi on esti
I ton i ton aggelon pi istis
Kalin imera archondes
Kiani kianine orismosas
Christou tin thia genissi
Na po na po starchondiko sas
Georges Brassens - Mauvaise Réputation
La Mauvaise Réputation :
Au village, sans prétention,
J’ai mauvaise réputation.
Qu’je m’démène ou qu’je reste coi
Je pass’ pour un je-ne-sais-quoi !
Je ne fait pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme.
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde médit de moi,
Sauf les muets, ça va de soi.
Le jour du Quatorze Juillet
Je reste dans mon lit douillet.
La musique qui marche au pas,
Cela ne me regarde pas.
Je ne fais pourtant de tort à personne,
En n’écoutant pas le clairon qui sonne.
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde me montre du doigt
Sauf les manchots, ça va de soi.
Quand j’croise un voleur malchanceux,
Poursuivi par un cul-terreux ;
J’lance la patte et pourquoi le taire,
Le cul-terreux s’retrouv’ par terre
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En laissant courir les voleurs de pommes.
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout le monde se rue sur moi,
Sauf les culs-de-jatte, ça va de soi.
Pas besoin d’être Jérémie,
Pour d’viner l’sort qui m’est promis,
S’ils trouv’nt une corde à leur goût,
Ils me la passeront au cou,
Je ne fait pourtant de tort à personne,
En suivant les ch’mins qui n’mènent pas à Rome,
Mais les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Non les brav’s gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux,
Tout l’mond’ viendra me voir pendu,
Sauf les aveugles, bien entendu.
Sliktu reputāciju :
Ciems, nepretenciozs
Man ir slikta reputācija.
Qu’je m’démène vai klusē qu’je
Es iet jo es-Don ’t zināt-ko !
Man nav cietis kāds vēl
Pēc mana ceļa maz puisis.
Bet brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ne brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ikvienam apmeloja mani,
Izņemot mēms, tas pats par sevi saprotams.
Diena Četrpadsmit jūlijs
Es palikt manā mājīgajā gultā.
Mūzikas soļo,
Tas neattiecas uz mani.
Bet man ļaunumu nevienam,
Ne klausoties taure skaņām.
Bet brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ne brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ikvienam rāda man pirkstu
Izņemot pingvīni, tas pats par sevi saprotams.
Kad zaglis j’croise nelaimīgs
Darbības veic kul-zemes ;
J’lance kāju un kāpēc klusums,
Ass s’retrouv zeme, zemes
Man nav cietis kāds vēl,
Atstājot laupītāji palaist ābolus.
Bet brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ne brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ikvienam metas pār mani
Izņemot kul-de-bļoda, tas pats par sevi saprotams.
Nav nepieciešams būt Jeremijas
Viner par likteni man apsolīja,
Viņi trouv’nt virvi, lai to patika,
Viņi iet man kaklā,
Man nav cietis kāds vēl,
Pēc ch’mins kas n’mènent uz Romu,
Bet brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Ne brav tauta nepatīk
No tā izriet, citu ceļu,
Visi Mond, nākt redzēt mani pakārts,
Izņemot akls, protams.
Georges Brassens - Je me suis fait tout petit
Accompagné de Joel Favreau et Pierre Nicolas
Je me suis fait tout petit interprétées par Georges Brassens :
Les paroles similaires
Je n’avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand ell’ me sonne
J’étais chien méchant, ell’ me fait manger
Dans sa menotte
J’avais des dents d’loup, je les ai changées
Pour des quenottes
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui ferm’ les yeux quand on la couche
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
J’était dur à cuire, ell’ m’a converti
La fine bouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup quand elle est furie
Qu’elle est méchante
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui ferm’ les yeux quand on la couche
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu’ell’ soit jalouse au-delà de tout
Et même pire
Un’ jolie pervenche qui m’avait paru
Plus jolie qu’elle
Un’ jolie pervenche un jour en mourut
A coup d’ombrelle
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui ferm’ les yeux quand on la couche
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
Tous les somnambules, tous les mages m’ont
Dit sans malice
Qu’en ses bras en croix, je subirais mon
Dernier supplice
Il en est de pir’s il en est d’meilleures
Mais à tout prendre
Qu’on se pende ici, qu’on se pende ailleurs
S’il faut se pendre
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui ferm’ les yeux quand on la couche
Je m’suis fait tout p’tit devant un’ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
Paroles : Georges Brassens. Musique : Georges Brassens 1955 © Warner-Chapell Music France
Georges Brassens - les Passantes
Dans l’émission "Le Grand Échiquier anniversaire Lino Ventura" avec Jacques Chancel, le 31 mars 1979, avec plein d’invités : Raymond Devos, César, Frédéric Lodéon, chanté avec Maxime Leforestier débutant...... et Georges Brassens avec Joël Favreau et Patrice Caratini.
Les Passantes (Poème d’Antoine Pol, musique de Jean Bertola)
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connaît à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
on songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir.
Championnat du monde des Brassens
La vidéo gagnante : La non-demande en mariage
http://www.dailymotion.com/contest/brassens
La non-demande en mariage par MrJilDaz
Le 2è prix :
The GBC "J’ai rendez-vous avec vous"
The GBC "J’ai rendez-vous avec vous" par guile23
Pour apprendre le Français en chantant avec Georges Brassens, il y a plusieurs sites, dont celui-ci réalisé par un enseignant de Français pour ses élèves au Japon :
http://chansons-fr.com/
Ce site propose une base de données de paroles de chansons françaises, dont beaucoup sont accompagnées d’un extrait musical. Cette base de données est conçue comme le complément d’un blog pédagogique donnant aux étudiants qui apprennent le français des explications pour mieux comprendre et apprécier les chansons françaises.
Accéder aus pages concernant les nombreuses chansons de Georges Brassens ici.
Le petit cheval
http://chansons-fr.com/base-de-donnees/paroles.php?html=georges_brassens-le_petit_cheval
Pour connaitre dans les détails la vie et l’oeuvre de Georges Brassens parmi les nombreux sites qui lui sont consacrés
il y a le dictionnaire Brassens ici :
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Cet article a été écrit pour informer de l’exposition tournante consacrée à Brassens au Musée de Madona en Lettonie du 6 au 30 octobre 2012
Izstāde "BRASĒNS VAI BRĪVĪBA" www.madonasmuzejs.lv
10a, rue School, Madona, Madona région, LV-4801 Téléphone : +37164823844
Une exposition consacrée au chanteur Georges Brassens créée par la Cité de la Musique à Paris. Le dessinateur Joann Sfar et la journaliste Clémentine Deroudille ont souhaité présenter le monument national de la chanson française sous un angle inédit, souvent ludique.
Dans l’exposition vous apprécierez :
• Reproductions de photographies, accompagnées de textes
• Les amitiés, les moments intimes de la carrière de Georges Brassens vus à travers l’imaginaire de Joann Sfar.
• Entretiens radiophoniques de Georges Brassens
• Les grands standards musicaux de l’artiste http://www.citedelamusique.fr/minis...
• Inédits mis en musique par Olivier Daviaud, compositeur et arrangeur français
• Archives audiovisuelles (Ina) + vidéos personnelles de l’artiste
Clara Wagner, directrice-adjointe de la communication, responsable des relations internationales, cwagner chez cite-musique.fr
Tél. : +33 (0)1 44 84 47 27